1- Mental organe sensoriel

LE MENTAL EST UN SENS...

Pour les bouddhistes le mental est un sens, au même titre que la vue.  
Si l’œil reconnaît des formes et des couleurs, le mental reconnaît des mémoires, des concepts, des idées, des émotions.

C’est le pilote automatique de notre corps physique. Lorsque je reçois une image terrifiante, le mental l’associe avec l’émotion « peur », et va générer de la peur chez la personne, par conséquent la peur est issue du sensoriel.

 Le mental fabrique des sentiments de peine, d’amour, de joie, d’angoisse, de stress, en associant des idées, des concepts, des mémoires. 

La majorité des hommes vit exclusivement dans le mental. Le mental est limité dans son développement , il n’a aucune créativité.
Le mental a pour seule préoccupation :  le matériel. Il fait exclusivement des liens de causes à effets. Exemple : « Il me faut une belle voiture, donc un job qui rapporte beaucoup d’argent » - « C’est ma femme, ma maison, mes enfants, mon bureau ».

Ces comportements sont exclusivement liés au mental.  
Le « je possède quelque chose » renvoie à un sentiment de propriété, d’attachement. On est loin du sentiment d’amour. Le vrai sentiment d’amour est désintéressé, il est destiné à l’autre. 
Si j’aime quelqu’un ce n’est pas pour mon bonheur, mais pour le bonheur de l’autre, et cette notion n’appartient pas au mental. Le mental est égoïste, c’est ce que les psys appellent l’EGO.

Mais pour les occidentaux le mental et l’esprit sont mélangés. 
Le mental responsable de nos maladies 
Quand le mental est dans le déséquilibre, il génère des maladies. Si ton corps est malade, ton mental a peur, il va générer un stress. Les cellules du corps sont en panique. En rééquilibrant le mental avec le corps et l’esprit, les maux disparaissent. Il faut être le médecin de son propre corps. Et la santé tu la trouves dans la spiritualité

QUI SUIS-JE ???



Je suis un corps physique. J’ai deux jambes, une tête, des bras etc.… Je suis aussi un mental, car je pense. Descartes, disait « je pense donc je suis ». Puis il y a la dimension non scientifique, et qui pourtant existe : c’est l’âme. 

Je regarde ma main et je me dis : est-ce que je suis cette main ? Non, je ne suis pas cette main. Je regarde mon bras d’un bout à l’autre, et je ne suis pas mon bras non plus. Peut-être que je suis mon pied ? encore moins. 
Alors je suis ma tête ? C’est ça, je suis ma tête ! On m’a dit que dans la tête il y a le cerveau, c’est ma pensée, ma boite à idées. Et bien non.  Je suis autre chose que cette tête ou ce cerveau. Oui, je suis dans ce corps, mais je ne suis pas ce corps. Je suis autre chose que cette enveloppe. 

Je suis peut-être mon Ego, Je suis Bernard ? Non, on m’a appelé Bernard mais je ne suis pas Bernard, il y en a des milliers de Bernard. Je suis alors mon nom de famille alors ? c’est le nom de ma famille, mais ce n’est pas moi.

Est -ce que je suis, mes idées, mes ressentis, mon mental ? Non, car ce mental agit comme je conduis ma voiture, il conduit mon corps, et je ne suis pas un système automatique qui fait battre mon cœur et qui fait que je n’oublie jamais de respirer. Non, je ne suis pas ça !

Et je ne suis pas non plus mon âme, que je désigne aussi « ma parcelle de vie ».
Je suis la globalité de ces trois éléments. Je suis l’union, du corps, du mental et de l’âme.
Mais ce que je suis aujourd’hui, n’est pas ce que je serai demain.

La réponse à : Qui suis-je, est : « je suis ici et maintenant une parcelle de vie et rien d’autre »

lE KARMA


Pour les bouddhistes notre parcelle de vie contient le Karma.
Les actions que nous faisons ont des conséquences sur notre vie actuelle ou sur les prochaines vies. 
Dans le Bouddhisme, il n’y a pas de notion de jugement par un Dieu. Chaque être humain fait parti du divin. Il a en charge sa propre vie. La divinité, c’est ce qui habite les corps. On est des parcelles divines et ce que nous faisons est divin, si on le fait bien. Si on élève sa forme de penser en étant généreux envers les autres, en rependant le bonheur autours de soi, on touche au divin.
En réalisant de bonnes actions, La vie passera dans le positif. On récolte ou l’on paie les actions, que nous faisons. Si l’important est le bonheur des autres, les autres m’aimeront, me respecteront, et me rendront ce bonheur.
Pour les Bouddhistes, nous formons tous la divinité, nous constituons l’univers. 
Aujourd’hui je suis à l’intérieur de ce corps, demain je serai à l’intérieur de cet arbre, je serai la parcelle de vie qui anime cet arbre, et après je serai un caillou sur la lune. Et le processus durera plusieurs milliards d’années car le temps n’existe pas chez les bouddhistes. Pour la vie le temps n’existe pas, car tout est vivant, les cailloux sont vivants, les planètes sont vivantes. A partir du moment ou quelque chose existe, c’est que c’est vivant, et ce qui est vivant est amené à disparaître, car rien n’est permanent. Tout est éphémère.