Pascal Poot les semences indigènes

Je viens de découvrir en aout 2016 un article qui a deja un an sur Pascal Poot un agriculteur de la region de Lodeve qui a développé une philosophie tres remarquable.
C'est en faisant lui meme la selection de ses semances qu'elles vont s'améliorer toute seule. 
Chaque annés la souche globale de semence apprend quelque chose de particulier. 
La semense se spécialise et s'adapte au terrain, 
Elle va donc combattre avec efficacité les agressions qu'elle va subir, c'est ainsi que Pascal Poot a décidé que les plantes devaient s'adapter a son biotope difficile sans aucune aide extérieure.
Décidément le concept ne manque pas d'audace, mais conceptualiser le fait que la plante va apprendre et transmettre a ses genes les caractéristiques du terrain du climat, des predateurs, qu'il ne s'agit pas seulement de selection naturelle mais aussi d'apprentissage ou d'adaptation du genome de la plante au biotope.
On arrive au concept de la semence indigène.qui a acquis les spécificités du lieu saisons pluies, sol etc
Acheter une graine et la planter est de fait le début d'une longuê histoire peut etre meme une histoire a vie ... 

voir l'article qui m'a fait découvrir le travail de Pascal Poot

Citation de l'article :
Tout le monde essaye de cultiver les légumes en les protégeant le plus possible, moi au contraire j’essaye de les encourager à se défendre eux-mêmes. J’ai commencé à planter des tomates sur ce terrain plein de cailloux il y a une vingtaine d’années, à l’époque il n’y avait pas une goutte d’eau.

Tout le monde pense que si on fait ça toutes les plantes meurent mais ce n’est pas vrai. En fait, presque tous les plants survivent. Par contre on obtient de toutes petites tomates, ridicules. Il faut récolter les graines du fruit et les semer l’année suivante. Là on commence à voir de vraies tomates, on peut en avoir 1 ou 2 kg par plant.

Et si on attend encore un an ou deux, alors là c’est formidable. Au début on m’a pris pour un fou mais au bout d’un moment, les voisins ont vu que j’avais plus de tomates qu’eux, et jamais de mildiou, en plus, alors les gens ont commencé à parler et des chercheurs sont venus me voir. »