Le Bonheur

Penser que tout est éphémère nous rend plus heureux. 


Penser que tout est éphémère nous rend plus heureux. 
Si je recherche le bonheur dans mon corps physique je vais me tourner vers les plaisirs sensoriels.
Par exemple je vais faire l’amour une fois, dix fois, cent fois… et je vais m’en lasser.
Oui ça fait du bien au corps, à l’esprit.
Tu assouvis un besoin, tu te fais plaisir. Mais est-ce le bonheur ?
Puis-je trouver le bonheur dans le matérialisme, dans l’accumulation de choses, d’objets ? 
Si je possède une belle voiture et que je l’abime, ou qu’on me la vole, je serai malheureux. Pourquoi ? parce que j’ai mis une valeur d’attachement, je me suis fais plaisir et je me suis attaché à cette voiture lorsque je l’ai achetée.
Nous l’avons déjà vu, tout est éphémère.
Le matériel disparaît à un moment ou à un autre. 
Quand tu vas au restaurant et que tu te régales, le plaisir est immédiat mais disparaît quelques minutes plus tard.  

Tu achètes une jolie robe, tu ressens du plaisir mais une fois l’acte terminé, ce plaisir ne dure pas. 
Des études montrent que les personnes qui ont gagné à la loterie, avouent 10 ans plus tard que ce ne fut pas une bonne expérience.
Cet afflux d’argent leur a causé beaucoup de problèmes avec leur entourage ou les a entrainés dans une déviance, dans une gabegie dépensière. 

Si tu cherches le bonheur en rendant les autres heureux, personne ne te le prendra. Ce bonheur reste, il ne vieillit pas. Il est pur. Le vrai bonheur est dans la spiritualité. 
Dans les sociétés matérialistes les gens sont en permanences dans le désespoir, dans la peur. Les informations télévisées génèrent des quantités de stress en stimulant le mental :
Il y a un accident d’avion, 300 personnes sont mortes, tout le monde s’excite, les hormones du stress développent l’excitation au même titre qu’une drogue comme de la cocaïne.
Les gens ont l’impression de vivre fort, à fond, en fait ils sont super malheureux.
Tu ne verras pas à la télévision des moines vivant heureux dans un foret, par ce que ce n’est pas excitant.

le bonheur serait donc une sensation molle, et dénuée d’intérêt ?
Dans une société matérialiste il faut stimuler la peur pour que les gens consomment, si tu montres des images de violence, de haine, d’accident, tu développes de l’excitation et déclenches l’achat 

Mais comment faire pour être heureux quand tu es confronté en permanence à ce monde de la surconsommation ? 
Il y a des moines qui se font enfermer pour méditer et qui sont les plus heureux du monde.

Moi, dit Bernard, j’ai choisi la voix du milieu. J’ai choisi un retour à la campagne, je limite au maximum mon coté matérialiste, mais je possède des biens matériels,
je ne suis pas un ascète. Mais si ces choses disparaissent du jour au lendemain, je ne serai pas malheureux car je suis complétement détaché du matérialisme. On peut habiter dans une ville et être détaché du matérialisme.

Ceux qui n’ont rien, n’ont pas peur de perdre quelque chose. Ils sont plus proche du développement spirituel que des gens qui possèdent.  Je ne plaide pas pour vivre au milieu d’une grande ville, car pour moi c’est l’enfer. Le moine qui se laisse enfermer, il choisit aussi l’enfer.

Je pense que la spiritualité est indépendante de l’endroit ou l’on vit et que l’on peut très bien vivre dans une grande ville et développer sa spiritualité, gérer son mental et soigner son corps physique pour atteindre le bonheur. Tu peux être heureux même si tu n’as pas de jardin, ou un balcon, il suffit de réorganiser ta pensée, ton comportement par rapport aux choses. Il faut privilégier l’aide aux autres, le partage, car donner rend heureux.

Pour avoir accès à cette parcelle divine, il faut travailler son esprit en méditant.